Les obligations - Eleveurs de chats
(Source Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes)
Tout éleveur doit :
- Disposer des connaissances et des compétences requises et être titulaire de l'ACACED option chat, (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d'Espèces Domestiques).
- Disposer de locaux conformes aux règles sanitaires et de protection animale (arrêté ministériel du 3 avril 2014 modifié par l’arrêté du 7 juillet 2016, fixant les règles sanitaires et de protection animale auxquelles doivent satisfaire les activités liées aux animaux de compagnie d’espèces domestiques relevant du IV de l’article L. 214- 6 du CRPM).
Les chatons doivent avoir été identifiés par puce électronique et être âgés de plus de huit semaines au moment de la vente.
Le fait de céder un animal non identifié ou de détenir un chat non identifié né après le 1er janvier 2012 peut être puni d’une amende de 750 €.
Les vendeurs doivent obligatoirement mentionner sur toute annonce de vente de chats :
- Leur numéro SIREN, (ou le numéro de portée, si l'animal est inscrit au livre généalogique et son propriétaire dispensé d'immatriculation)
- L’âge des animaux à céder
- Le numéro d’identification ou celui de la mère
- L’inscription ou non à un livre généalogique
- Le nombre d’animaux de la portée.
Le non respect de ces obligations expose le diffuseur de l'annonce à une amende de 750 €.
L’animal devra être vendu avec :
- Une attestation de cession
- Une carte d’identification
- Les documents généalogiques pour les chats de race
- Eventuellement un document d'information sur les caractéristiques et les besoins de l'animal, des conseils d'éducation
- Un certificat vétérinaire attestant du bon état sanitaire de l’animal. (Le fait de vendre un animal sans certificat vétérinaire vous expose à une amende de 750 euros.)
La mention « de race » suivie du nom d'une race est réservée aux animaux inscrits sur un livre généalogique et disposant d'un numéro de portée.
Dans le cas contraire, la mention « n'appartient pas à une race » doit clairement être indiquée.
Pour un animal non qualifié de race, la mention « d'apparence » suivie du nom d'une race peut être utilisée lorsque le vendeur peut garantir l'apparence morphologique de cette race à l'âge adulte.
Le vendeur doit se rapprocher des services fiscaux pour déclarer les revenus tirés de la vente, conformément à la réglementation fiscale.
Les chats, préalablement à leur cession, à titre gratuit ou onéreux, sont identifiés par un procédé agréé par le ministre chargé de l'agriculture mis en œuvre par les personnes qu'il habilite à cet effet.
Il en est de même, pour les chats de plus de sept mois (nés après le 1er janvier 2012). L'identification est à la charge du cédant, qui doit informer le gestionnaire du fichier d’identification afin que soit effectué le transfert de propriété.
Le Lieu de vente
Les interdictions La cession à titre gratuit ou onéreux des chats est interdite dans les manifestations commerciales telles que foires, marchés, brocantes, salons, expositions dès lors qu'elles ne sont pas spécifiquement consacrées aux animaux.
Cette mesure vise à empêcher la vente d'animaux dans des lieux et dans des conditions qui n'assurent pas le respect des prescriptions sanitaires.
La vente sur les trottoirs ou la voie publique est totalement prohibée.
La Guerre de la MSA sur le Statut de Cotisant Solidaire
Depuis peu la MSA fait la guerre aux éleveurs exercant sous le statut de cotisant solidaire.
Dès lors que vous ne pouvez justifié que vous travailler moins de 1200 heures par an pour votre élevage, la MSA bacule automatiquement votre statut de cotisant solidaire en statut d'exploitant agricole, cela avec les charges supplémentaires qu'implique ce statut.
La MSA ne prend pas la peine de vous en informer, vous recevrez en fin d'année votre appel de cotisations d'exploitant agricole (environ 2500€).
Afin de pouvoir justifier que vous passer moins de 100 heures par mois à votre activité d'élevage, vous devez justifier d'un contrat de travail en tant que salarié en plus de votre activité d'éleveur ou justifier d'une activité non salarié complémentaire demandant un nombre d'heures de travail consequente.